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"Si je cherche à suivre dans l'histoire de la peinture, par exemple, l'histoire du réalisme, je suis fondé à chercher, non seulement dans les œuvres dont tout le monde conviendra qu'elles relèvent d'une attitude réaliste, mais aussi dans celles qui semblent le plus s'en écarter. Car l'homme ne peut rien créer, n'a jamais rien créé qui ne prenne pied dans la réalité, et à un moment quelconque de sa création, il y a toujours en lui cette lutte du démon et de l'ange, qui est au carrefour du réalisme et de son contraire aux noms multiples" (ARAGON Louis, Ecrits sur l'art moderne 1935-1937, Paris, Flammarion, 1981, p. 55).

C'est donc en toute connaissance de cause que Aragon cautionne la peinture de Pierre Roy et l'accrédite. En fait foi l'insertion de deux reproductions d'œuvres exposées à la galerie Pierre, La Fin des mauvais jours et Pêcherie de cétacés , dans le numéro 7 du 15 juin 1926 de La Révolution Surréaliste , le même dans lequel Breton, poursuivant la publication du Surréalisme et la peinture, condamne définitivement la peinture de De Chirico.